Vols annulés, couvre-feu non respecté… « Il faut éviter la pagaille de l’été dernier à l’aéroport d’Orly »

L’autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires demande que les compagnies aériennes ne surchargent pas leurs programmes de vols estivaux, comme en 2022.

Aéroport d'Orly. Les compagnies low-cost sont dans le viseur de l'Acnusa : elles sont accusées d'avoir programmé trop de vols entre fin mars et fin septembre. LP/Arnaud Journois
Aéroport d'Orly. Les compagnies low-cost sont dans le viseur de l'Acnusa : elles sont accusées d'avoir programmé trop de vols entre fin mars et fin septembre. LP/Arnaud Journois

    Ce n’était pas une vue de leur esprit. Les riverains de l’aéroport Paris-Orly ont bien connu un été 2022 plus agité que d’habitude, pour ce qui est du bruit et de la pollution, dans le Val-de-Marne et l’Essonne. De Saint-Maur-des-Fossés à Orsay en passant par Yerres et Villeneuve-le-Roi, des milliers d’habitants ont été survolés activement, très tard le soir et très tôt le matin, de manière anormale.

    Pas question que la situation se reproduise cette année, pour la saison estivale qui s’étale de fin mars à fin septembre, prévient l’Autorité indépendante de contrôle des nuisances aéroportuaires (Acnusa) : « Il faut éviter la pagaille de l’été dernier à l’aéroport d’Orly », annonce Gilles Leblanc, son président.