Avec les nombreuses promotions, les clients sont attirés en magasin, mais ils pourraient regretter quelques achats dans quelques semaines.
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«J’en ai fait beaucoup de campagne de vente du Vendredi fou dans ma carrière en marketing et les consommateurs ne sont pas nécessairement gagnants. Quand l’on regarde le véritable impact tant chez client, le commerçant, la surconsommation et le volet environnemental, l’équation est définitivement déficitaire», souligne la fondatrice de Masse Critique, Valérie Vedrines.
Avec les taux qui augmentent et une situation financière instable, les clients ne doivent pas tomber dans le piège de la surconsommation.
«Il y a des sondages qui disent que les gens vont dépenser davantage, d’autres qu’ils vont dépenser moins, selon moi, ça risque d’être comme les dernières années dans la période de Noël. Par contre, il risque d’avoir des gens qui vont avoir un réveil désagréable en janvier», mentionne Benoit Duguay, professeur titulaire à l’UQAM et spécialiste en consommation.
Selon M. Duguay, les commerçants sont très agressifs en fin de semaine puisqu’après les problèmes d’approvisionnement il y a quelques mois, ils doivent vendre leurs marchandises avant la nouvelle année.
«Ce que je vois cette année, ce n’est pas les consommateurs qui achètent plus, c’est les marchands qui tentent d’attirer dans leur magasin les consommateurs. Je n’ai jamais vu les marchands essayer de vendre autant», dit-il.
N’oubliez pas que malgré les pièges, vous pouvez faire de bonnes affaires.
«Acheter au Vendredi fou parce que nous avons besoin d’un matelas ou d’un nouveau manteau d’hiver et on entend les rabais, c’est parfait. Dans un contexte inflationniste, c’est la chose à faire», précise Mme Vedrines.
Visionnez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.