Otan : les dessous du marchandage d’Erdogan

En menaçant de bloquer l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’Alliance transatlantique, le président turc veut obtenir des concessions de Washington.

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Temps de lecture : 6 min

Sera-ce son dernier mot ? « Nous avons informé nos amis concernés que nous allions dire non à l'adhésion de la Finlande et de la Suède à l'Otan », a déclaré jeudi 19 mai le président turc Recep Tayyip Erdogan. Malgré d'intenses négociations diplomatiques depuis une semaine, la Turquie maintient son opposition à l'entrée des deux pays nordiques dans l'alliance transatlantique. Pour le président turc, il serait inacceptable de ratifier l'adhésion à l'Otan de pays qui seraient « des centres d'incubation d'organisations terroristes ». Depuis le début de la semaine, les critiques d'Ankara se concentrent sur la trop grande tolérance que montreraient les deux pays candidats à l'égard du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), classé par l'Union européenne dans la liste des organisations ter...

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Commentaires (32)

  • Aveltan

    .
    OK avec votre commentaire.
    Mais :
    - On parle beaucoup de Erdogan, et pas assez de la complaisance des turcs à son égard.
    De même :
    - On parle beaucoup de Poutine, et pas assez de la complaisance des russes à son égard.

    Il y a là, quand même, deux problèmes civilisationnel, dont il ne faudrait plus se priver de parler, d'évoquer, d'interroger, d'analyser, etc. ...
    Il existe trop d'auto-censure à ce sujet.

    Et je parle bien ici de ces deux peuples :
    Les peuples ne sont pas par nature "gentils".
    (Contrairement à ce que beaucoup de démagogues voudraient nous faire croire. )

    Un peu comme on peut parler du soutien du peuple Anglo-Saxon (je n'ai pas dit les "Brittaniques"... ), aux politiques ultra-répressives de Londre à l'égard des Irlandais depuis... Henry VIII !

  • BAUVAN

    , mais pas de tapis turcs...

  • Callaghan

    Un marchand de tapis...