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Trop aisés pour être aidés, ces Français qui luttent au quotidien pour «bien vivre»

Les récentes augmentations du smic, pour atteindre les 1766 euros brut mensuels début 2024, ont accru le sentiment de déclassement de ceux qui gagnent un peu plus. /Wayhome Studio - stock.adobe.com

ENQUÊTE - «Cœur battant du pays» pour Gabriel Attal, les classes moyennes souffrent de l’inflation sans profiter de subventions. Certains se privent de tout «extra», d’autres ont du mal à s’en sortir.

C’est une formule choc, mais aussi un concept attrape-tout. Lorsque, au cours de sa conférence de presse du 16 janvier dernier, Emmanuel Macron a annoncé vouloir améliorer le quotidien de «ceux qui gagnent déjà trop pour être aidés et pas assez pour bien vivre», une large frange de la population française a pu se reconnaître dans cette définition. Alors que l’inflation s’est envolée depuis le début de la guerre en Ukraine, avec une hausse continue du prix des matières premières et des produits de première nécessité, ils sont de plus en plus nombreux à avoir du mal à boucler les fins de mois malgré des emplois stables.

Ces Français de classe moyenne - un concept économique qui recouvre des situations très distinctes (lire ci-dessous) - échappent aux différentes prestations sociales auxquelles ont droit les populations plus précaires. Une «France de l’angle mort», selon l’expression du chef de l’État, «qui porte le pays» en se serrant la ceinture.

Un quotidien où les plaisirs se raréfient

Les récentes augmentations du smic, qui a été…

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311 commentaires
  • MARCEL S.

    le

    Le Petit Père des Peuples… Le gouvernement se sert, puis se donne un air magnanime en redistribuant un peu aux Élus. Le fait du prince. Néanmoins toutes ces victimes enfumées pensent encore vivre en démocratie. Même en étant favorable à la redistribution, je suis surpris de voir que dans un modèle soi-disant démocratique (ou tout au moins reconnu comme tel), une petite minorité s’octroie le pouvoir de spolier les masses afin de privilégier ceux qu’elle identifie comme “méritant”, au mépris de ces masses qui l’ont élue. Et que ces masses appellent encore cela une démocratie. Je me tairais si on rebaptisais la France “État macronique français”. La cohérence serait atteinte.

  • rgavmarg

    le

    Et ceux qui ne font rien mais vivent aux crochets de communauté s'en sortent beaucoup mieux et bien entendu sans rien faire

  • marie-danielle chabin

    le

    les jeunes et Ages MOYENS en pleine santé avec enfants ..ne cessent de se plaindre...
    Comment vivaient donc leurs ainés à leur âge avec des salaires moindres ?Et comment vivent ils maintenant en retraite EUX dont la RETRAITE n'Evolue Pas .. en tout cas pas selon l'inflation ni les salaires et qui souvent doivent assumer SEULS leur Habitat et autres frais et leurs Pb de Santé..??

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