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C’est à l’âge de 46 ans qu’Adriana Karembeu a donné naissance à son premier enfant, Nina. Pour autant, l’animatrice des « Pouvoirs extraordinaires du corps humain » sur France 2 ne se voit pas comme un exemple à suivre.
Qu’est-ce que la naissance de votre fille a changé dans votre vie ? Dans « Paris Match », vous avez eu des mots très touchants : « La vie a commencé quand j’ai accouché de ma fille ».
Avec la naissance de Nina, je suis devenue quelqu’un d’autre, ça a tout effacé. À 46 ans, j’avais besoin de ce grand « reset ». Pour la première fois de ma vie, je me suis sentie bien dans mes baskets. Un truc dans mon cerveau s’est remis en place. Tout est devenu logique. Depuis, je n’ai plus peur.
Nina a désormais 4 ans. Quelle petite fille est-elle ?
C’est la meilleure petite fille au monde. Évidemment, c’est la plus belle (sourires). Ma fille est super, elle a énormément de caractère. C’est tout le contraire de moi : quand j’étais petite, j’avais peur de tout, peur de la vie. Nina n’a pas peur de parler aux gens, de tenter des choses. Elle est curieuse, elle est un peu garçon manqué. Elle va vers la vie et je trouve ça merveilleux. Sa vie sera probablement plus facile que la mienne. Car la peur est un frein. Ne pas avoir peur, c’est un très grand cadeau.
J’avais peur de mal faire, de ne pas être une bonne mère, de ne pas être à la hauteur
Quand votre désir d’enfant est-il né ?
Mon mari (l’homme d’affaires Aram Ohanian qu’elle a épousé en 2014, NDLR) m’a énormément encouragée. Sans lui, ça aurait probablement été compliqué… Vu que j’avais peur de mal faire, de ne pas être une bonne mère, de ne pas être à la hauteur. J’avais peur de tout. On en a parlé pendant des heures et des heures. Il m’a guidée sur ce chemin. Avant, je n’étais clairement pas prête.
Ce blocage était-il dû à votre enfance ?
Effectivement. Mon père a causé beaucoup de dégâts… Quand j’étais petite, j’avais l’impression que d’avoir un enfant à la maison, c’était négatif. Mon cerveau s’était conditionné par rapport à ça.
Vouloir devenir mère ne fait pas tout : quel a ensuite été votre parcours ?
Je suis tombée enceinte naturellement. Mais j’ai perdu le bébé. Mon gynéco m’a ensuite conseillé de faire une FIV (Fécondation in vitro, NDLR). La troisième fut la bonne. Nina est un miracle.
Bien sûr, notre société évolue : on a des enfants plus tard qu’auparavant, mais ça ne veut pas dire que la grossesse après 40 ans, c’est facile. Les femmes se disent : « J’ai le temps ! ». Non, c’est faux. Tomber enceinte, c’est une galère ! J’ai envie de crier sur tous les toits : « Faites gaffe : faites des enfants avant 40 ans ! Ne faites pas comme moi ». Et peut-être que ce ne sera pas possible du tout. Il faut être conscient que c’est beaucoup plus dur. Moi, je me sentais bien, j’étais jolie, je me disais : « Je peux avoir un enfant quand je veux ». Eh bien, non !
J’ai adoré être enceinte, j’en ai savouré chaque seconde
Être une maman « âgée », ça change quoi ?
Quand on sait que ce sera probablement le dernier, on en profite à chaque instant. J’ai adoré être enceinte, j’en ai savouré chaque seconde. Pourtant, ma grossesse n’a pas été hyper facile. Après la naissance de Nina, j’ai retenté une FIV, mais ce n’était plus possible… J’ai vraiment eu raison d’en profiter. Mais c’est passé trop vite.
N’avez-vous pas peur de ne pas être présente à toutes les étapes-clés de la vie de votre fille ?
C’est quelque chose que je garde dans un coin de ma tête… C’est ma grand-mère qui m’a élevée, car ma mère était encore à l’école. Elle a été ma maman les cinq premières années de ma vie. Mais elle est partie trop tôt, elle avait 64 ans. Vous pouvez avoir une vie avec quelqu’un qui dure très longtemps - je pense ici à mon père - et n’en avoir aucun bon souvenir, ou très peu. Mon père ne m’accompagne pas dans ma vie, contrairement à ma grand-mère. Pour ma fille, je ne peux pas revenir en arrière, mais je peux lui donner de bons souvenirs.
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